lundi 4 octobre 2010

Des images plein la tête...

Pour vous décrire un peu les souvenirs que je repasse, tout en reprenant ma vie "normale", voila une superbe video de Jean-Mi. Merci Jean-Mi.

http://vimeo.com/15532884

samedi 2 octobre 2010

Superfinale last day : vol de "nuit"

Dernier jour, le temps se couvre tres rapidement et tres vite les alentours seront completement à l'ombre. Une manche de 40 km en temps mini est lancee. Certains pilotes n'y croient pas, d'autant plus que le vent de nord est la, comme au premier jour. Les premiers decolleront sans difficultes, comme d'habitude. Et rapidement, le decollage passera vent arriere fort. Les decollages se faisant par priorite. Je partirais lors d'une petite acalmie en courant comme un dératé. A 2m sol, ma voile fermera. Mais me rappelant de l'experience du premier jour du pose dans les cailloux, j'avais pris soin de partir du coté le plis pentu. Je raserai la pente au frein en contrant et finalement reouvrirais. Grosse chaleur quand meme. Comme les autres jours, il faut prendre les thermiques sous le vent. On aura droit a des sensations bizarres comme monter face a la montagne et face au vent. Decidement, jusqu'au dernier jour ce decollage m'aura donne du dil a retordre. Je prendrais mon start quasiment dans les nuages, accelere a fond pour rester dessous. La B2 sera nettement plus compliquee car les thermiques se feront encore plus rares. Par chance, le soleil reapparaitra quelques minutes pour crocheter la B3 ( encore le decollage). La suite sera assez epique, puisque nous nous retrouveront à une dizaine de pilotes en survie à 200 m sol. Pour passer la cassure du plateau, il faut remonter presque au plaf. On enroulera du moins de 0,5 m/s pendant un bon quart d'heure. Puis, profitant de ma hauteur je me jette sur le bout de la ravine ou nous etions tres bien montés avec Luc le 4eme jour. Bingo, du +1,5 m/s. De quoi monter suffisamment pour passer la cassure de devant, claquer les 2 balises restantes et la ligne. Surprise a l'arrivée, c'est Yann Martail qui fera le meilleur temps des leaders et qui remportera le titre. Cocorico. Jeanjean est 3 eme. 2 sur 3 sur podium, c'est excellent. Comme prevu, la France sera championne au classement par Nation, suscitant pas mal de jalousie. Je finis 95 eme au general, en dessous de l'objectif des 70 mais je sais que j'y aurais ete si je n'avais pas betement raté cette balise le 4eme jour. Didier fait un excellent coach, stratege et analyste. L'equipe de France nouvelle formule est montée d'un cran. Et la suite reste encore plus prometeuse puisque le systeme marche diaboliquement bien. Demain, je reprends le Tecknobus pour Izmir (d'ou je poste de ce message, car il ya le wifi dedans), puis l'avion pour Toulouse via Munich. J'espere que l'année prochaine, je serais retenu pour les 3 epreuves du circuit Europeen ( Autriche, Turquie et Espagne ) et pourquoi pas qualifié à nouveau pour la superfinal au Mexique dans la magnifique Vallee de Bravo. L'hiver s'annonce tres long ;-)

vendredi 1 octobre 2010

Superfinale day 10

Aujourd'hui une manche de 80 km, avec  du vent et des plafonds bas. Il y aura une branche au vent quasiment impossible a remonter puisqu'une dizaine de pilotes seulement arriveront a claquer la dernière balise. Jacques Fournier est le seul pilote au goal. Moi, je ferais la B3 mais reviendrais trop bas, sous le vent de la montagne, comme plein d'autres. Je poserais sur un terrain de foot, et serais accueilli par une soixantaine d'enfants, qui me demanderont presque tous au bout d'un moment un othographe sur leur main! Ils nous accompagneront jusqu'au centre ville, ou j'aurais enfin vu quelques tranches du quotidien des Turques. Tous les habitants sont accueillants meme si ils ne comprennent rien a l'anglais ou au francais. Au général, Stephane Drouin est en tête et aura une enorme pression demain car il faudra qu'il batte Ayaz Valic pour remporter le titre. Yann Martail est 3eme, Julien Wirtz est 4eme. Ils ont egalement toutes leur chance demain. Pour rever un peu, on pourrait avoir un podium entierement francais ! Du jamais vu... Seiko a egalement un peu de pression si elle veut remporter le titre, car elle est bien talonnée par Petra. Au classement par nation, la France à 1100 d'avance, donc, meme si demain  il arrive une catastrophe, on repartira au moins avec ça... et de tres bons souvenirs.

jeudi 30 septembre 2010

No more discard !

Bon ben voila, les 2 derniers jours n'ayant pas volé, et la manche de Nikfer ayant été annulée en l'air ( alors qu'a Pamukkale ca volait ), ca donne qu'on aura pas de 2eme discard puisque la règle stipule qu'il ne peut y avoir de discard les 2 derniers jours ( sauf si la manche fait pas 1000 ! ) . Personnellement, je reconnais avoir fait une erreur en ratant la balise le jour 6, mais le decollage pourri et totalement "unfair" de la premiere manche, que je pensais oublier avec la 2eme discard, ben il me reste bien en travers. Donc, voila, meme en finissant tres bien à ces 2 dernieres manches, le resultat ne pourra etre que tres moyen, sachant que la normalisation se chargera de remettre la manche à 1000.... Difficile de rester motivé dans ces conditions. Surtout pour certains francais, qui avec un 2eme discard auraient fait bonne figure. Je pense que l'organisation des 2 premiers jours n'etaient pas a la hauteur de la coupe du monde, et heureusement que Xavier a pris les choses en main.... Franchement, aujourdhui j'ai une bonne rancoueur contre Semi qui est resté campé longtemps sur ses positions de DE qui sait tout, alors que bon, on a vu franchement mieux....

mardi 28 septembre 2010

Superfinale day 7 : Nikfer

Aujourd'hui, nous avons pris le bus pour Nikfer, a 2 heures de route de Pamukkale. Un site magnifique. Une manche de 80 km est lanccee. Le decollage est bien venté. Il faudra bien les 1h15 de fenetre avant start pour faire decoller tout le monde. Pour ma part, je me ferais envoyer au tapis une premiere fois. La deuxieme, je detrimme et je me fais moins arracher du sol, mais je me fais deporter dans un faisceau de suspentes a cote. Sur un seul pied, je sautille et je part bien finalement. En l'air, on a du 30 km/h, et du 40 a 2700, selon les infos des premiers pilotes decolles. Tres vite, certains annonceront des niveaux 2, voir 3, non pas a cause des turbulences, mais a cause du vent fort. C'est vrai qu'a ce moment la, on est beaucoup a se demander comment on va faire pour boucler cette manche. Juste avant l'heure du start, la manche sera annulee par le comite de securite. On posera dans la valle avec du 40 km/h au sol. Ensuite, un  bon repas organisé a Nikfer fera le bonheur et la joie de tout le monde. L'ambiance est tres detendue. Les habitants sont super acceuillant, on est loin de l'ambiance "touriste" de Pamukkale.  Une ambiance extremement jovial dans le bus du retour regnera. On a eu droit a un tour de chant internationnal, la hola, des acrobaties et des franches rigolades. Une chose est sure, tous les pilotes presents sont toujours partant pour voler, tout autant que pour se detendre apres. Ca va ensemble, surtout sur une competition aussi longue.
On a toujours pas de deuxieme discard. Au general, je ne suis que 101 eme, le moral est bon, il reste 4 jours pour faire une manche. Pas mal de francais sont encore en course pour le titre, souhaitons que les manches a venir permettent a tous d'exprimer leur talent.

Photos Nickfer

Pour ceux qui n'arrivent pas a me laisser des commentaires, je pense que le mieux est de creer un compte Google, sans vouloir faire de pub pour le geant. https://www.google.com/accounts/NewAccount

lundi 27 septembre 2010

Superfinale day 6 : la boulette

Aujourd'hui, le comite a eu enormement de mal a decider d'une manche. C'est jamais bon signe. Deja on est monté qu'au decollage du bas... encore moins bon signe. La premiere manche reste devant le plateau... puis, semi decide de tout changer et de nous envoyer derriere, au Nord, comme le 3eme jour... le decollage se passe sans trop de probleme... la manche est un temps mini, donc, des petits groupes se forment pour prendre le meilleur start.Je monte pas mal et je decide de demarrer avec un petit groupe , avec Greg et Luc. je ressort du start au vent pour grapiller 3 minutes. Au retour on trouve du thermique qui nous conduit au niveau du plateau, mais pas plus haut. La B2 est le decollage officiel. Je vois Luc dans une gorge, bien sous le vent, qui cherche le thermique fort. Il trouve et on montera un poil plus haut que le plateau. Et là, à 100 m sol , sur un crete, il retourne chercher le thermique sous le vent. Ca marche tres bien pendant 300m puis plus rien, et Luc, ressaute dans une gorge, pas tres haut, ce coup-ci , c'est plus vraiment sous le vent... ca monte nickel. J'arrive au deco, et vise direct la mega pompe ( ce coup ci c'etait pas luc). Je monte au nuage, et je me dis que le plus dur est passé, le reste du parcours, je le connais. Je pourrais meme le faire tout seul... je pars, je me mets en vitesse de transition quand d'un coup, à 5k de la balise, quand je verifie mes instruments, c'est l'horreur, les GPS n'ont pas basculé ! j'ai raté la balise. Je me dit que c'est pas possible, que j'etais juste a coté, et que forcement je l'ai claqué. Mais devant moi, il y a 2 GPS qui me disent le contraire. J'explose grossiereté, je crois que j'en ai jamais autant dis en 10 minutes. Il faut faire demi-tour. Mais bien sur, comme l'autre jour , le vent est soutenu, j'avance à 20 km/h accéléré au premier barreau. Impossible de repasser devant cette foutue balise. Je me jette sous le vent de la montagne pour essayer de catcher un thermqiue. Mais bon, je n'ai pas le feeling de Luc, il ya rien, ce n'est meme pas turbulent... foutu decollage, il m'aura torturer jusqu'au bout. 
Je poserais sur le bout du plateau (toujours en vociferant ). Un chasseur viendra a ma rencontre et m'indiquera le chemin a suivre pour rejoindre la route. Il ne parle que Turc, evidemment, et il semble insiste pour me demander si je veux vraiment rejoindre la route. Je comprendrais 4h de marche apres pourquoi... je fais le reste en stop, dans une R12 break super bien conservée...elle, ne m'ammenera pas a Pamukkale mais a la ville d'a coté. Qu'a cela ne tienne, le bus marche tres bien ici. Il me deposera a 2 pas du PC. Ca tombe car j'en peux plus. La manche a posé enormement de pilotes. En fait, c'etait pas si facile que ça la fin... m'enfin j'etais bien parti. C'est le 2eme joker utilisé. Maintenant, il n'y en aura plus du tout. Ca veut dire qu'il faut plus faire de boulette dans ce genre.

A+

dimanche 26 septembre 2010

Supefinale Rest day ( visite de Pamukkale)

Aujourdhui , repos. Honnetement, ca fait du bien, surtout apres la journee d'hier. Qui a dit que le parapenté  c'etait pas du sport.

Donc, visite de Pamukkale. Un site magnifique, une curiosité géologique. Les photos parlent d'elle-même.
Photos Pamukkale

A+

samedi 25 septembre 2010

Superfinale : day 4 ( la manche impossible )

Aujourd'hui, une manche tres ambitieuse de 107 km, probablement car demain, c'est la journee de repos. Le vent est bien soutenu. Je raterai mon premier gonflage, arraché du sol avec seulement une moitie d'aile ouverte. Je retombe lourdement sur l'epaule et le genou et le coude. Heureusement que j'avais fait un echauffement le matin. La douleur passe assez rapidement(1 minute au sol quand meme). Rien de cassé, j'attends ce coup-ci que ce soit moins fort. Je gonfle, je decolle instantanement, mais je fais du surplace. Finalement, a 5m sol, un petit coup d'accelerateur m'aidera a m'eloigner du decollage. La masse d'air est hyperturbulente. Je dois me battre avec mon aile constamment. J'arrive peniblement a monter, car il faut sans cesse ravancer au vent, la plupart du temps dans d'enorme degueulantes. Le start est ouvert. On part tous vers la montagne pour chercher un appui. Je passerai un col pas tres haut et je me jetterai su un thermique sous le vent, qui finira a 3000m. Je peux rattraper le groupe de tete a la balise. Mais le vent est trop fort et faire le retour de la B2 a la zone porteuse sera tres long. On refait le nuage, mais il faut couper sur le plateau, car le vent a tourner sud-ouest. C'est precisement la ou le directeur d'epreuve ne voulait pas qu'on aille, car les recups sont tres difficile. Je bataille sur une arete porteuse, en ravancant au vent tres lentement. Je perd la bonne ligne et je me retrouve presque tout seul. Decidement, je deteste les manches a vent. Le canyon est encaisse, et je me retrouve a calculer comment je pourrais poser au fond.  J'avance jusqu'au village, qui est sous le vent, en esperant un thermique nucleaire pour sortir de ce trou.. Pas de thermique, je me remets au vent et trouve un thermique timide, 1.5 m/s, Mais plus je monte et plus je derive. Quand le thermique s'arrete, le soleil commence a disparaitre derriere des gros nuages. C'est peine perdu. Je me poserai avec 4 autres pilotes au dessus du village. Les enfants nous accueillent, comme tous les jours. Il y a des pilotes partout dans la pampa. Esperons que personne ne manquera a l'appel. C'etait quand meme des conditions tres musclees. Une manche mal ficelee... Je suis epuise. Le pire c'est que ca ne rapportera peut etre pas grand chose comme points. Demain repos. Suis pas sur de faire le touriste, cae ca fait 2 jours que je suis reveille a 6h du matin. La chambre esr bien trop bruyante, entre l'appel a la priere, la cuisine a l'etage du dessous, et une douche qui fait un bruit pas possible a l'etage au dessus. Journee harrassante pour tout le monde... Une chose est sure, On va tous bien dormir.

vendredi 24 septembre 2010

Superfinale : day 3 (manche tardive)

Une manche de 93 km au briefing qui se transformera plus tard en une manche de 63 km vers le nord-est.  Le decollage est trop vente, le commite de securite decide de le reporter sagement. Semi, notre directeur d'epreuve, s'est mis en l'air pour faire l'ouvreur. Xavier a pris l'organisation du decollage en main, avec des priorites. C'est super efficace car mal classe, je decollerai quand meme 40 minutes avant le start, assez pour monter rejoindre la grappe. Tout le monde par plutot bien, je suis la meute. Les thermiques sont plutot rares et il faut selectionner les plus gros quand meme. Arrive a mi course, je me retrouve avec luc et julien. On fait un gros plaf, la gorge gratte, l'air semble etre chargee de fumee. Effectivement, 3000 m plus bas, il y a des feux de broussailles un petit peu partout. A la derniere balise, j ameliore mon glide en montant a 3500 a nouveau. Luc trace tout droit avec son nouveau proto(il a raison). Je me rerrouve sur le glide final avec julien. Ca descend fort pendant des kilometres, je me dir que le dernier plein n'etait pas du luxe. Ca y est la finesse degringole, on pousse a fond la machine. Je rentre avec 250 m de gaz (encore trop). Mais pas trop mal place je pense. On rentre en bus avec un trajet de 90 km! C'etait un peu long. Une bonne journee, on a un peu poireaute, mais c'est passe. J'ai hate de voir de combien je remonte avec le discard (joker).

jeudi 23 septembre 2010

Superfinale : day 2

Une manche de 63 km aujourdhui. Le deco est alimenté mais bien travers quand même, j 'attends, mais je bouillone quand je vois que certains pilotes n'hésitent pas a s'installer alors qu'il n'y a pas de place! Finalement, le coach fera la police (pas le DE), et je peux enfin partir. Il reste 20 minutes avant le start. Je m'applique pour monter derriere le deco, c'est turbulent. Et je finis par avoir assez de gaz pour rejoindre le thermique au vent, pas loin du start. J'arrive enfin en haut (ou presque) et la, coup de stress. La route du digifly n'est pas activee. Je dois l'eteindre pour le faire. J'active la route et le gps passe directement sur la premiere balise. Mais ce n'est pas encore l'heure! Il y a un rruc qui cloche. Le flymaster m'indique la meme chose.  Ca doit etre bon mais je decide quand meme de continuer a monter pour atrendre l'heure, et partir derriere les autres ( flute). Je partirais donc en retrait avec 1 bon km de retard. On transite jusqu'a 5 km de la B1. Personne n'accelere. Quand les premiers trouvent la pompe. Tout le monde accélère. Un gros plafond et voila pour la B1. Au retour, je me retrouve avec Maxime et on rejoindra le deco ( la B2 ). Ca monte mais on est en retard. Je me souvient de ce qu'on a dit au briefing, a savoir que le glide final peut commencer a 30 km du goal. Je retrouve Greg dans une confluence, alors que beaucoup partent sans faire autant de gain. On monte jusqu'a 3400m. J'ai une finesse de 9,80. Je garde de la reserve jusqu'a la B4, en prevision d'une brise forte avant le goal. Apparemment, le sud-est a faibli en descendant. Je suis poussé jusqu'a B6. Je tourne b6 et je suis contré pendant 30 secondes. Je rentre dans la couche basse. Plus de vent. Ca avance a nouveau, chouette. Le glide est bon. La finesse descend. Je finirais 400 m au dessus de la ligne, largement de quoi rentrer a l'hotel. Je pose, mais j'ai encore le doute pour le start. Je pose la voile à l'hotel et je file au PC. Verdict, le start est bon.  Un grand soulagement (enorme en fait). La journee s'est bien passee, alors que le matin je m'etais fais une contracture au dos. Le DE a fait ses excuses pour la veille, en nous assurant que ca n'arriverait plus. Et meme pour les repas (tres moyens: sandwich saucisse avec frites froides). Repos, sauna et aspirine pour le dos. Le team a france a pas mal tourné.Demain sera une autre journee... Je noublie pas que je n'ai plus de joker. Demain, les livetrackers arrivent. Ils étaient bloqués à la douane... le système turque, quoi.

http://picasaweb.google.fr/bruno.cros/Superfinale2#

mercredi 22 septembre 2010

Superfinale : day 1 (sale journee)

Premier jour et une sale journee. Une manche de 70 km est donnee, le deco est alimente. Un pilote m'a marche sur le faisceau entier des suspentes en plein dans les cailloux. La fenetre est ouverte subitement! Sauf que le vent est maintenant a l'envers. En plus, tout le monde rentre sur le minuscule bout de tapis, alors qu il faut assurer la course d'elan. Ca devient n'importe quoi. On assiste a un nombre incroyable de décollages ratés. Adrian Thomas, ira même jusqu à taper fort dans les cailloux et s'ouvre la levre, completement sonne. Arrive enfin mon tour. Je me dis que je peux y aller. Un bouffee d air, je gonfle je cours et je me retrouve a freiner pour decoller et passer  des gros cailoux. Mais ca descend fort, le sol arrive, je cours come un derate pour tout arreter. Ouf pas de bobo. La voile est emmelee dans des petits arbustes, je passerais un bon quart d heure a essayer de les enlever. J'enrage completement et je crie tres fort d'enervement. Des secouristes viendront me donner un coup de main. Au passage, un me remarche sur les suspentes. Je remonte la pente. Arrive en haut, je suis en nage et tout tremblant. Je trouve christophe ( notre doc) qui m'aide a etaler sur le tapis, et qui me dit de me calmer (bien sur!).Mais le vent a forci. Un japonais me marche a nouveau  sur les suspentes, je l insulte en francais copieusement car il continue! Finalement, tout le monde va au petit bout du decollage ( pas du tout prevu pour ca, pas deboisé, rien) pour faire un decollage travers, et partir dans la pente encore sous le vent. Je cours aussi vite que je peux. Je slalom entre les pins, enfin en l air. Ca descend (mais la il ya de la pente). Je me retrouve avec le groupe de tete qui revient du start. 10km de retard, super! Le thermique, sous le vent donc, est tres turbulent.  Je prends une grosse fermeture. Passons. Ca tourne dans tous les sens, nimporte comment et je vois un pilote descendre a 10m de moi, voile completement decrochee. Je remonte au dessus du decollage et je vois un groupe de 3 voiles qui revient du start. Avec le retard que j'ai (enorme), c est ma seule chance de pouvoir faire la manche sans y passer des heures. Je fais le start, le thermique du village n est plus la et des que je m' approche du relief ca descend plein pot (toujours sous le vent). Impossible de raccrocher le petit col. Je pose au meme endroit que Claudia (portugaise), qui manque de se faire attaquer par 2 gros chiens! Journee pourrie, je viens de griller mon joker. Je plie a l'ombre chez un vieux messieur qui repare son toit.
 Je suis consterne par la gestion du decollage et de la securite de la manche en general ( le depart meritait largement un niveau 3 pour tout stopper). Certains ont vu (ou vecu) des fermetures massives tres nombreuses...et voilà, tout est normal. Je pense serieusement que le directeur d'epreuve n'a pas fait son travail ( et c'est pas parceque j'ai fait un mauvais resultat), je pense meme qu'il n'est pas suffisamment competent. Greg fait 2eme. Lucas et Luc pose a B1. On verra demain, ca pourra pas etre pire qu'aujourdhui. Positif : j ai fait un reperage au sol avec la navette de recup ( qui confirme mon jugement : manche mal faite). Le moral est un peu entamé, pas a cause du mauvais resultat, mais parce que je ne vois pas de dispositif de securité fonctionner comme d'habitude. Si le vent de nord continue a nous pourrir le decollage, ca se passera peut-etre pas si bien qu'aujourd'hui. Esperons que ce sera "normal".

mardi 21 septembre 2010

Superfinale : training day 2

L organisation nous propose une navette vers le decollage alors que du nord est annonce. Pas de surprise, le nord est bien la. Les premiers pilotes decolles se font mal menes dans le thermique. Le nord forcit et on redescent en bus au petit deco. Le chauffeur du bus ne sait pas quil faut retrograder pour descendre et il allume ses freins. Quand on arrive au petit deco, le frein a main ne marche meme plus. Ca vole. Je decide de descendre en volant, ca a l'air plus sur. Au deco, c est travers fort et on assiste a certains decollages perilleux! Je me place dans un endroit loin de la cassure er j attends le laminaire. Avec un seul elevateur en main, le vent me monte la voile tranquillement, elle finit de s'ouvrir et je part en slalomant un peu autour des autres. Nickel. Le vent est fort mais en se placant bien, on arrive monter et a avancer jusqu au canyon suivant. Je repasse devant le deco, ca a bien forci. Je vais me poser en survolant a nouveau le site touristique de pamukkale (voir photo). Il ne fait auvun doute que beaucoup de pilotes ont recu une aile la veille, et qu'il voulait absolument faire un vol avec, surtout au decollage du haut, bien pourri par le nord. J ai essaye les nouvelles suspentes A anti uv et ma foi, elles rendent la voile plus nerveuse et probablement plus solide. Beaucoup moins d'elasticite... Inscription, ceremonie d'ouverture et dodo.

lundi 20 septembre 2010

Superfinale : Training day 1

Lundi. Bien dormi. petit dejeuner turque ( assez spécial ) et on part pour le decollage officiel. Le bus que les italiens ont loué n'avance pas... du coup je peux faire un reperage. C'est bien pentu, mais tres canyoneux, et avec des pins partout sauf sur le plateau et la plaine. Ce plateau a l'air piegeux et les antennes sont pas tres hautes finalement, au milieu de ce plateau. Juste avant de decoller, je m'apercois que ma poulie d'accelerateur a laché ! Du matériel d'acastillage ! Moi qui croyez que c'etait solide. Je rafistole le truc et je decolle... L'attero est à 14km, apres le plateau. Le coach nous a dit : reperez les lieux...bon, ok. Difficile de monter normalement dans ces thermiques. On dirait qu'ils serpentent  un peu dans tous les sens... c'est probablement parcequ'il fait tres chaud en bas et que le relief est tout tordu. Je patiente car de toute façon les premiers qui ont passé le plateau trouvent rien... c'est stable en bas. Je me retrouve à 2700 à me demande ce que je pourrais faire, et je vois un oiseau noir tourner au loin... les corbeaux feraient-ils concurrence aux vautours? Ah ben, non, c'est pas un oiseau, c'est un sac plastique noir ! bon, ben il monte, allons-y. J'enroule avec le sac et 2 autres collegues. Je termine à 3450 m, environ 600 m au dessus d'une inversion tres marquée ( presque noire). Je peux me diriger vers la plaine, histoire de voir si ca marche. Je prends quelques photos... c'est le clame plat... rien de rien, j'en profite pour regler le son du Flymaster... je reprends des photos. Je chante. Je fais demi-tour à 8 km de pamukkale ( pas envie de marcher ou de reprendre un bus ), j'en profite pour voir si le digifly predit bien l'altitude d'arrivée sur Goal. Annoncé : 500m , arrivé : 480 m . Yes, ca marche, les reglages sont bons !! Cool. Du coup je vais survoler le site super joli et super touristique des sources calcaires ( voir photo).... Avec Charles, on s'amuse a faire du soaring sur les aretes. Des jolies photos quoi...   Je pose a coté de l'hotel, il faut super chaud. La piscine est indispensable dans un endroit comme ça. Demain, on recommence. Tout le monde regle, ca sent l'écurie...

Les photos du training day :
http://picasaweb.google.fr/bruno.cros/Superfinale

Superfinale : l'aller

Levé 4h30 du matin pour le vol Toulouse-Munich. Un peu d'attente a l'immense aeroport de Munich... de quoi etudier les traces de l'année dernière (interressant). Arrivée a Izmir, je saute dans un taxi pour faire 30 km et rejoindre l'otogar (35 euros) je ferais ensuite Izmir-Denizli (240 km) en bus pour 10 euros, avec la video ,  la clim, les petit gateau, le soda, et le wifi . Cherchez l'erreur. Vraiment cette compagnie (Pamukkale) est etonnante. Il fait 32 degres, meme une fois la nuit tombée... arrivé à Denizli, j'attrape de saute litteralement dans  la navette pour Pamukkale ( le chauffeur roule avec la porte ouverte, et klaxonne a tout les gens qui semblent attendre ). J'arrive à l'hotel à 21h... tout s'est passé comme sur des roulettes... je retrouve la fine equipe des fenchies. Manger, gros dodo.

vendredi 17 septembre 2010

Le glossaire

En plein préparatif. Je dois faire mes valises avec une franchise bagage de 20 kg, sachant que rien que mon parapente fait 21 kg... bon , j'espere que le forfait bagage sport sera ok.

Hier, nous avons collé, moi et Patrice,  le super logo que nous a fait Maeva. Du travail de pro, une qualité incroyable, on verra pour le rendu sur les photos, mais ca a l'air pas mal du tout deja.

Alors, pour ceux qui vont me suivre pendant la superfinale, je me suis aperçu que j'utilisais notre jargon habituel et que pour le commun des mortels, ca reste mysterieux. Alors voilà un petit glossaire.

- Voile : c'est le parapente, le "glider" en anglais, l'aile en tissu à laquelle ont est suspendu par les suspentes, dans une sellette.

- Balise : la balise est un point GPS qui sert à délimiter des zones par un rayon bien défini. Nous devons passer à l'intérieur de toutes les balises données le matin pour valider le parcours. Le contrôler s'effectue par la trace GPS que l'on rend à la fin de la journée.

- Start : prise de départ. c'est un rayon de balise, en général pas très loin du décollage, qu'il faut franchir a partir d'une certaine heure. Il y a donc attente de tous les pilotes au même endroit. Ce qui donne de grosses concentrations ( très jolies en photos d'ailleurs) que l'on appelle aussi grappes.

- Glide : c'est un raccourci de "final glide" qui veut dire plané final. C'est la phase ultime ou il faut planer jusqu'au Goal ("arrivée"). Le glide (ou final) est un exercice fin d'appréciation dans le sens ou il faut arriver assez haut (pour être sur d'arriver ) mais pas trop quand même, car c'est une perte de temps.

- Goal : c'est l'arrivée , le but, la fin. C'est une ligne d'arrivée qu'il faut franchir ( à la verticale ) , mais quelques fois c'est un petit rayon de 200 m.

- Dust : c'est le raccourci de Dust Devil. C'est un tourbillon qui se forme a partir du sol, quand l'air est tres sec , très stable, et très chaud. Les dusts sont assez redoutés car turbulents, mais aussi parce qu'il emporte les voiles qui sont au sol.

- thermique : c'est la pompe, le "lift", l'ascendance. C'est de l'air qui monte qui nous permet de monter en tournant a l'intérieur.

- degueulante : c'est une zone d'air descendante, que l'on evite le plus souvent en passant le plus vite possible

-accélérateur : c'est un système de modification de l'incidence de l'aile que l'on actionne au pied. Cela permet d'aller plus vite, en descendant plus vite. on pousse l’accélérateur a différentes positions en fonction de la configuration de vol ( face au vent, dans une degueulante, très pressé, etc... ).

-secours : c'est le parachute de réserve, au cas ou il y a un gros "pépin". C'est justement un pépin, que l'on jette si vraiment on pense qu'il n'est plus possible de refaire voler la voile. Cela arrive assez fréquemment, surtout quand les ailes sont bien allongées, car cela les rends plus délicates a rétablir.

samedi 4 septembre 2010

Strong wind

Dernière manche. 70km. Vent annonce. Vent présent. Les thermiques sont bien couchés. Difficile d'aller a la montagne du start aujourd'hui. Le thermique de Cotelongue part dans la vallée. C'est bien tordu. La manche sera stoppée, alors que Nicolas menait !Voilà, c'est fini. Au final, 27 ème, avec une manche trouée. J'aurais aimé un discard, avec autant de manches, comme il y aura a la superfinale. Cela a fait un très bon entrainement pour la Turquie puisqu'on a volé pratiquement tous les jours avec des conditions différentes chaque fois. Le british se passera probablement à nouveau l'année prochaine a Saint-Andre. Je ressignerai bien...

vendredi 3 septembre 2010

Option unique

Manche 5. 83 km. Dust au décollage. Thermique assez forts. Plafond moyen, 2200m. Je décolle assez tard car le déco est rapidement devente. Finalement, je décolle a l arrache en sautant par dessus une voile. Arrive aux antennes, ça niaise. On a du mal a se maintenir au dessus de la crête. 10 minutes avant le Start,je décide de m avancer au dessus des gorges, bingo. Je remonte et je partirais qu avec un peu de retard. D' entrée la B1 pose beaucoup de pilotes qui n avait pas pris suffisamment pour arriver au dessus de la crête. J' y arrive tout juste et la course commence. Je vise une ligne de nuage en fonçant sur B2. L option est payante car je passe en tête! J irai a la B3 avec Jeremy. Ensuite ça se complique. Je transite devant sur courdeil. Mais c est mal calcule, car on arrive bien en dessous de la crête, sous le vent. J essaye de contourner, mais je comprends très vite que ce sera impossible de passer tellement la brise est forte. Il faut enrouler sous le vent de l antenne. Je me retrouve seul avec Jacques et on se bat pour regagner les quelques mètres. Arriver au dessus du col, le thermique devient franchement méchant. Au bout de 2 tours avec 3 4 fermetures, je me pose franchement la question si on est pas vraiment en danger. A ce moment Jacques aura le réflexe de s échapper et de repasser au vent, car maintenant ça passe! Je le suis. Ouf, c est bien plus gérable du bon cote. La suite est plutôt rapide. On avance au dessus des gorges ou on trouvera le thermique salvateur. Pour avancer, je prends une ligne de nuage qui me conduit jusqu au déco. Au déco, je monte plein badin. Je fonce sur les 2 dernières balises. 9 eme. Mine manche éprouvante mais satisfaisante puisque je suis arrive a rester devant une 30 aine de km. Si le passage de courdeil, avait été bon. J aurais pu faire bien mieux. Jean luc fait secours a l endroit délicat, sans bobo, mais avec un peu de casse. Demain, encore une bonne manche nous attend. Je suis remonte 25 eme au général. Remonter jusqu a la 20ème place serait déjà bien. Go for the lead!

jeudi 2 septembre 2010

Cirrus fligth

Manche 4. 63 km. Petite manche pour cause de cirrus annoncés. La fenêtre est reculée de 20 minutes. On monte jusqu'à 2600 en position pour le start. Les thermique sont encore très cycliques. Un gros groupe part vers la montagne de coupe. Je comprend pas cette stratégie comme la moitié des pilotes. Certains feront même demi-tour. D' ailleurs on est bien plus haut que eux. 10 minutes avant le start, plus de thermique. On cherChe le zéro, tout le monde perd 400 m. Le start se fait donc timidement. Je cherche a pas descendre, pensant que les thermiques sont encore hyper cyclique. Finalement les thermiques sont la, la conflue aussi. L avant dernière balise sera un peu technique avec un raccrochage bas. Le reste se fait a fond. Martin boucle avec moi debout sur l accelo. 17 eme. 35 eme au général. Il reste 2 bonnes journées. Go again.

mercredi 1 septembre 2010

Ça arrive...

Oh le trou! Manche de 80 km en a/r sur l'Estrope. Tout allait bien jusqu au Start ou je fais feux avec les premiers. La première crête niaise, avec un peu d'ouest. Les premiers basculent sans trop de marge pour raccrocher. Je me rappelle les conseils de Joel qui nous disait ce matin de se raccrocher au rationnel en cas de doute. Mon analyse a ce moment: les premiers remontent sur le premier bitard, hum, pas suffisant. Une voile monte plein badin a 500 m. Il me faut ce thermique. Je me jette dessous et rien! En plus j ai décale a gauche et je suis maintenant sous le vent des reliefs et ça descend fort. J arrive enfin au bitard, mais en dessous. Il faut choisir un cote, il ya des voiles des 2 cotes en recherche. C est pile ou face, Je choisi le cote le plus au soleil, mais c'est naze. Je suis contrée par la brise. Je perds encore 100 m. Impossible de reprendre l arête maintenant. Une option dans le fond en appui sur la brise, mais je suis trop bas et je serais quasiment sous le vent d' un petit monticule. Je m échappe donc au vent du monticule. J'y ferais une demi heure de soaring avant de poser avec les anglais et Jean-luc. La navette rentre a saint Andre en mode rallye! La manche est bouclée en 2h30 par russel,suivi de luc et Jacques. Voilà tout s est joue en 10 minutes, je suis pas un habitue de ce genre de plan. C'est un peu dur a encaisser, mais bon. Mais des fois,comme dirait Forest gump : ça arrive! Demain je joue le classement FPRS, j essaierai de partir en tête de course.

mardi 31 août 2010

Thorame basse

2ème manche du british open. Aller retour sur thorame basse, 80 km. Après le start, on fonce en coupant droit sur la balise. Les thermiques sont bien généreux, le sud ouest nous pousse par le bas, en dessous de 3000. Arrivée a la balise, c'est une autre histoire. Le relief est sous le vent de la brise et certains descendent plein pot en essayant s'échapper! Je décide a ce moment de traverser la vallée pour ressortir de la brise et remonter a 3200. Je continue a avancer sur ce cote mais les 2 voiles devant s'en sortent vraiment mal. Je decide de retraverser avec une autre voile. J arrive ers bas et je me fais appuyer encore plus en arrivant. Je suis pas loin d' abandonner. Je decide de continuer et je trouve une bullase qui me permet de raccrocher l arête. Arrive presque au sommet, les thermiques sont tour mal fichus et super fort. Si fort que je décide partir avant la fin, vers 2500. La suite est presque magique, je rentre dans une confluence qui me montera a 3200. Un vautour vole au dessus de mon aile en arpentant mon bord d'attaque. Jamais vu ça. Je prend des photos de ce joli spécimen qui souhaitait peut être me montrer comment faire. L arrivée sur courdeil est étonnante. Pas un virage , je remonte a 3200, bien largement au dessus du glide final. Maintenant il faut accélérer, pas facile avec tous ces thermiques de fous. Je goal sans pb et décide détester le drag chute pour descendre plus vite. Je pars cote lac en croyant me mettre au vent de la brise. En descendant, des turbulences me perturbent. Et la énorme dégueulante, je vois l atterro monter au point de sauter sur l accelo , prendre le drag chute dans les dents et use un bout de berge posable. A 50m sol, bop, le thermique est la. Je rentre a l atterri tranquillement. Même pas peur! Place 16eme, alors que je croyais être dans les derniers. Pierre n a pas de chance, a vouloir finir par le bas, il ne bouclera pas, comme Didier.

dimanche 29 août 2010

So british

Première manche du british open a saint-Andre les Alpes. Un peu de vent, petite manche pour cause de vent forcissant, 62 km. Manche classique. Bon Start bien au vent. Une erreur en presumant que les antennes donneraient. Décidément cet endroit est imprévisible. Pierre et Martin prennent le large a partir de ce moment, ils finiront premier et second avec 5 minutes d' avance sur le 3ème. Le traditionnel glide final au vent est toujours aussi rodeodesque. La manche est quand meme stoppee, decision assez incomprehensible sachant que beaucoup etait contre cette derniere balise. Je rentre 15eme, avec un tour d'elevateur qui m empêchait d' aller a fond, c est pas mal. Le drag chute fonctionne, même avec la drisse d' apex trop courte, les 360 détrimmés en asymétrique descendent bien sans accélération. Ça peut servir un jour.

mercredi 25 août 2010

Paragliding World Cup, première au Portugal

Quelle surprise quand j'ai appris que j'etais sélectionné à la troisième épreuve de la Paragliding World Cup (PWC) , du circuit Européen, a savoir, le Portugal.

Toute juste arrivé, un vol d'entrainement completement fou, ou des conditions musclées me catapultent bien au dela des 3000m. Le vol parfait pour decouvrir le massif... mais finalement, les manches ne seront jamais lancé de ce coté !

Premier jour : vent fort, front pluvieux. L'organisation ne prend aucun risque et annule la manche en l'air. Ca change de d'habitude... c'est une bonne chose, une très bonne chose.

Deuxieme jour : une manche sympa de 112 km en Z ( moins une quinzaine si on compte pas les rayons des balises ), et dans le sens du vent. Ca va vite. Le rythme est élevé, et le point bas est a éviter absolument pour ne pas perdre 1 seule minute. Lucas Bernardin gagne la manche. J'assure trop le glide final, resultat, une 38eme place. Je m'apercois qu'il faut "manger" son glide au plus juste, c'est un veritable exercice de style et Lucas est très fort à ce jeu. J'essaye de comprendre sa manière de faire, avec Charles... non, c'est pas évident.

Troisième jour : un manche de 54km plein Est car du vent d'ouest fort est annoncé en fin d'apres-midi. Mais au deco, c'est dejà sacrement ventilé... au point que je n'arrive pas a décoller ! La voile m'arrache du sol, ou, si je l'accompagne trop me ferme sur la tête... les assistants sont super-patients ! moi moins. Je decide de faire de la place et d'attendre l'accalmie... presque tout le monde a décollé, il faut y aller. Un peu de vent faiblissant, je detrime tout, je pars, fonce au thermique directement, enroule du +4 intégré et arrive à la grappe, au vent, à 2 minutes du start. C'etait moins 2. la première balise donne, c'est du relief, mais juste apres , ca se complique. Les thermiques se font rares, on visite le pays de plus en plus bas... il faut assurer un max, tout ce qui retarde le sol. ouf, une conflu tordu, la voile se plie, je la met sur la tranche, je suis tiré d'affaire. Je decide de partir seul sur une ligne "blanche", a coté de l'autoroute... et ca paye, je rattrape le premier groupe. Mais encore une fois, je m'endors sur ma finesse et je pars bien trop tard derriere Nico et Yann... les canyons donnaient plein pot. je l'ai compris bien bien trop tard.  Il fallait juste y arriver assez haut... satellisé au goal. Position : 26eme. Note: aaron pose dans le canyon a reculon, et un suisse y fait secours à 50 m sol... bon finalement, ca s'est bien passé.

Quatrième jour : une manche de 55 km en L. Toujours avec cette B1 au nord du relief. Il y a du vent. Je decide decoller tres tot avant que ca forcisse.... au start, la grappe ne cesse de ravancer. Au briefing Charles avait insisté : il faut se placer le plus loin devant. Nous sommes quelques uns a vraiment partir devant, et bingo, le thermqiue est là, le gain au vent aussi. Je fais un des meilleurs depart de ma vie ! Comme quoi, faut vraiment se mettre en l'air le plus tot possible. Juju est juste devant. On a de la brume, probablement due aux incendies qui nous masquent par moment le sol. C'est pas le moment , le relief est censé monté à la balise ! Prudence, je leve le pied et commence a attendre qu'une grappe se forme... je la lacherais que 15km avant l'arrivée (la trouvant trop lente ) en profitant du gradient de vent au plaf. Greg est parti depuis un bon bout de temps... je le vois a quelques km monter sur la tranche. Je suis en retard ! Je fonce sur le thermique avec Richard, qui crient de joie au lieu de sortir au bon moment. On prend encore du gaz, trop, sur le glide ( decidement, que de temps perdu ) , et je finis 8eme ex-aequo avec Richard. Lucas a surfer sur la couche de vent en hauteur et remporte la manche.... il est vraiment impressionnant.

Cinquieme jour : le matin, je decouvre que je suis 19eme et donc qualifié. Chouette. Bon maintenant, faut pas se planter quoi ! On monte au deco, il ya beaucoup de vent... je me prepare quand meme psychologiquement à voler dans ce vent fort. En fait, la manche sera annulée avant de commencer...

6eme jour : journée annulée. je reste par là, histoire de bien recuperer. Je discute avec Charles... decouvre René la Taupe !

7eme jour : il ya du Nord Est. Ce qui condamne le deco de lihnares. On prend le bus pour aller sur un tout petit deco au Suid (plus petit qu'arbas!). et le vent n'est meme pas dans l'axe. L'organisation annule la journée. c'est fini.

Remise des prix: bonne ambiance, surtout coté fraçais, Lucas gagne et Julien fait 3. Seiko, très honorable membre de l'equipe de France, pulverise ses adversaires. Des têtes a retenir... je les retrouverai en Turquie. Quelques vacances bien meritées pour terminer le sejour. Le Nord du Portugal est vraiment sympa... et sauvage.De tout le sejour, il ya eu es incendies tous les jours... le sud du massif de Linhares est ravagé, moi qui l'avait vu intact le premier jour.

Prochaine compète : le British Open avec l'équipe de ligue.

Le billet pour Izmir est pris,l'inscription payée... l'hotel reservé...

Pourquoi "Et en plein air..." ?

Pour dénoncer les abus de l'elevage des poules pondeuses ? ca aurait pu... mais en fait, l'expression désigne le concept de liberté totale et en même temps une manière de peindre à l'extérieur.http://en.wikipedia.org/wiki/En_plein_air

Dresser des tableaux de la compétition parapente, tout en traduisant le sentiment de liberté que l'on peut eprouver avec un parapente.... oui, c'est bien ça, l'objectif de ce blog.

Bienvenue, aux initiés, aux curieux... Et bons vols a tous.

Bruno